Le 12 septembre 2025
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L'Europe prise au piège entre
un voyou et un racketteur
Imaginez : quand vous aviez 10 ans, dans la cour de récréation, un voyou bien bâti veut vous casser la figure pour vous prendre vos cartes Pokémon. Il a décidé que c’était à lui… Vous êtes tout maigre et nul en combat. Alors, vous allez voir votre copain qui vous protège depuis toujours et celui-ci vous plante un couteau dans le dos en disant : "Je te protège, mais alors tu me donnes tes cartes Pokémon".
Vous voilà contraint de faire appel à un racketteur pour vous défendre d’un voyou. 

C’est exactement la position stratégique dans laquelle se trouve l’Europe. Elle fait face à un voyou, Vladimir Poutine, et, incapable de se défendre, nous comptons sur un copain devenu racketteur : les États-Unis de Donald Trump. Au bout du compte, c’est l’humiliation, au milieu de la cour de récréation.

Ursula von der Leyen est au centre des critiques depuis son accord avec Donald Trump sur les droits de douane. Pourtant, à bien y regarder, ses marges de manœuvre étaient minces. D’abord parce que le pouvoir est largement aux mains des États, dont certains, comme l’Allemagne ou l’Italie, voulaient éviter toute escalade avec les États-Unis.

Mais l’autre raison, c’est que l’Europe n’était pas soumise à un simple chantage commercial, mais à un chantage quasiment existentiel. Si l’Europe n’offrait pas une victoire politique à Trump, les États-Unis lâchaient l’Ukraine. Défaite quasiment assurée. Nous payons très cher notre manque de puissance militaire et notre utopie du doux commerce.
 
Il est clair que Donald Trump souhaite avant tout, comme Vladimir Poutine, une Europe divisée qu’il pourra vassaliser économiquement et politiquement encore plus facilement. Et pour cela, la Russie et les États-Unis comptent bien sur le soutien de l’extrême droite.
 
L'édito de Bertrand Henne L'édito de Bertrand Henne
La phrase qui claque
La phrase qui claque : Annemie Schaus La phrase qui claque : Annemie Schaus
 
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Le gif qui en dit long
Les bienfaits de la marche
Pourquoi marcher dans la nature diminue l'anxiété ?
Une étude co-écrite par Damien Brevers, spécialiste en psychologie du sport à l’UCLouvain montre que marcher réduit l’anxiété. Ce n'est pas neuf... mais c'est la première fois qu'une étude montre que ce bénéfice passe par le plaisir, pas juste par l'exercice physique. Dans le cadre de l'expérience menée, une cinquantaine d’étudiants ont participé à deux marches – l’une en ville, l’autre en forêt – en évaluant à chaque fois leur niveau d’anxiété et le plaisir ressenti. Les chercheurs ont utilisé une échelle de 1 à 7 pour mesurer l’intensité du plaisir ressenti, permettant d’objectiver statistiquement l’effet. "Ce n’est pas seulement combien on marche qui compte, c’est aussi où on marche et comment on marche. Donc la qualité de l’environnement a un impact direct sur la santé mentale" souligne Damien Brevers. Le cadre et la qualité de l’expérience compteraient donc autant que l’effort physique : plus la marche est agréable, plus l’anxiété diminue. L’environnement naturel, en apportant un surcroît de plaisir, accentue ainsi la baisse d’anxiété.
 
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On se le remet dans les oreilles
Emission spéciale à Strabsourg
Matin Première en direct de la rentrée du Parlement européen 
Ce mercredi entre 7h et 9h, Matin Première était présente à Strasbourg pour la rentrée du Parlement européen. À un moment où la posture d'Ursula von der Leyen et la trajectoire de la commission européenne font l'objet de beaucoup de critiques, nous recevions différent(e)s député(e)s français, italiens, allemands et belges pour sonder leur avis sur la position adoptée par l'Union par rapport à Israël, le soutien à l'Ukraine, le Mercosur et l'accord très critiqué sur les droits de douane imposés par les États-Unis.
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Le shaker du meilleur de la semaine
 Assassinat de Charlie Kirk
Assassinat de Charlie Kirk, influenceur et célèbre militant
pro-Trump
L’influenceur conservateur de 31 ans a été abattu hier soir d’une balle dans la gorge lors d’un événement dans l’Utah, alors qu’il prenait la parole dans un campus universitaire. Cet assassinat divise encore plus l'Amérique, déjà en proie à une guerre culturelle. Donald Trump accuse les discours de la gauche radicale d'avoir contribué  à ce meurtre et qualifie Charlie Kirk de "martyr de la vérité et de la liberté" : "Quand Donald Trump parle de radicalisation d’extrême gauche, en réalité, l’ADL (Anti-Defamation League) a recensé 9500 crimes de haine l’année dernière aux États-Unis. C’est énorme. Il y a une guerre culturelle aujourd’hui qui est lancée par Donald Trump et par ses amis qui a des effets complètement délétères. Et l’ADL déplore que ces attentats viennent surtout de l’extrême droite" nuance Jean-Eric Branaa, spécialiste des États-Unis. 
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